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Le pigeon couronné, un grand oiseau ressemblant à un pigeon avec une crête bleu vif.

Rapport IPBES | La perte de biodiversité est une urgence sociale et écologique

La crise de la biodiversité devient rapidement un problème aussi important que le changement climatique. Et sans biodiversité, il n'y a pas d'avenir pour l'humanité.

Nous risquons de perdre des espèces avant même qu'elles aient été découvertes. On estime que nous perdons chaque jour environ 135 espèces de plantes, d'animaux et d'insectes. C'est 50,000 XNUMX espèces par an, à cause de la déforestation.

Des scientifiques et des responsables gouvernementaux se réunissent cette semaine à Paris pour finaliser une évaluation clé de la relation de l'humanité avec la nature. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) publiera ensuite sa première évaluation globale depuis 2005.

Surnommé le « GIEC pour la biodiversité », le rapport de l'IPBES est un autre appel aux armes au nom de la faune et de la flore de la Terre.

Nous devons prendre des mesures efficaces et urgentes pour mettre fin à la perte continue d'espèces sauvages afin d'avoir des écosystèmes résilients qui continuent de fournir des services écosystémiques naturels. Assurer la diversité de la vie sur Terre est vital non seulement pour le bien-être humain et la réduction de la pauvreté, mais aussi pour des écosystèmes sains et fonctionnels dans le monde entier.

Le rapport propose des moyens de lutter efficacement contre la perte rapide de biodiversité. Qu'il s'agisse d'éviter les pesticides ou de protéger l'habitat de la faune, il est important de protéger les écosystèmes aujourd'hui si nous voulons ralentir ce rythme d'extinction.

Protéger et préserver la forêt tropicale est l'une des actions les plus essentielles que nous puissions entreprendre pour le climat et les espèces de la Terre, de toutes sortes.

La dégradation écologique est une urgence mondiale et nous devons réagir en conséquence. La nature n'est pas « agréable à avoir » – c'est notre système de survie. Nous devons le traiter comme tel et protéger l'habitat autour des tropiques.

« JE DIRAIS QUE C'EST L'ÉVALUATION LA PLUS COMPLÈTE SUR L'ÉTAT DE LA NATURE ET LA PLACE DE L'HUMANITÉ EN CELLE-CI. NOUS DEVONS UTILISER LA BIODIVERSITÉ DE MANIÈRE DURABLE AFIN DE POUVOIR MIEUX RÉPONDRE AUX DÉFIS CROISSANTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE ET PRODUIRE DE LA NOURRITURE D'UNE MANIÈRE QUI NE NUIT PAS À NOTRE ENVIRONNEMENT. – PROF SIR ROBERT WATSON, CHAIR IPBES.