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Un papillon rouge et bleu est perché sur une fleur tropicale

Petit mais vital : les populations d'insectes de la forêt tropicale

L'humanité a décimé 60% des mammifères, oiseaux, poissons et reptiles depuis 1970. Mais cette statistique terrifiante ignore les invertébrés. Cette armée d'insectes représente plus des deux tiers des espèces terrestres et soutient tous les êtres vivants.

Les insectes ne sont pas seulement en déclin, ils sont décimés.

Plus de 40% des espèces d'insectes sont en déclin et un tiers sont en voie de disparition. Selon de nouvelles recherches, le taux d'extinction est huit fois plus rapide que celui des mammifères, des oiseaux et des reptiles. La masse totale d'insectes diminue de 2.5 % par an, selon les meilleures données disponibles, ce qui suggère qu'ils pourraient disparaître d'ici un siècle.

Les plus grandes menaces proviennent de la perte d'habitat, des produits chimiques et du changement climatique. Les invertébrés sont particulièrement sensibles aux variations liées au changement climatique. Ils sont incapables de réguler leur température ou de migrer vers d'autres habitats, et ils sont vulnérables aux espèces envahissantes. De nouvelles recherches ont montré que les vagues de chaleur peuvent endommager la reproductivité des insectes mâles, les rendant presque stériles.

Abeille volant jusqu'à une fleur pourpre

Fourmis coupeuses de feuilles transportant des feuilles coupées sur un tronc d'arbre

Les populations d'insectes s'effondrent alors que nous créons un monde de plus en plus inhospitalier par la déforestation, l'évolution de l'utilisation des terres et l'utilisation libérale des pesticides. Les humains ont tendance à choisir les espèces à privilégier et à sauvegarder en fonction de leur utilité, de leur beauté et de leur visibilité. Cela laisse les insectes laids, les vers minuscules et les mouches apparemment irritantes perdus sans laisser de trace.

Pourtant, ce sont eux qui peuvent avoir les impacts les plus importants sur la société et les réseaux trophiques.

Le bassin du Congo est la deuxième plus grande forêt tropicale de la Terre, plus de 26% de la couverture de forêt tropicale de la planète. Avec une superficie de plus de 100 millions d'hectares, la République Démocratique du Congo possède la plus grande étendue de cette forêt en Afrique. Les forêts de l'Est du pays sont un paradis pour la faune et sont incroyablement diversifiées. Mais le nombre de phasmes, de mouches des fées et de fourmis tisserandes est éclipsé par les 370,000 XNUMX espèces différentes de coléoptères connues dans le bassin du Congo.

Colibri à tête verte plumes perché sur une petite branche

Les insectes jouent un rôle vital dans la santé de toutes les forêts tropicales humides, que ce soit le bassin du Congo ou l'Amazonie péruvienne. Source de nourriture pour les animaux supérieurs, ils sont aussi des agents de fertilité des sols et un élément clé du recyclage de la matière organique. Ils sont également les principaux pollinisateurs de plus de 11,000 30 espèces de plantes tropicales, dont XNUMX % sont endémiques à la région. De nombreuses espèces végétales ne peuvent être pollinisées que par une ou deux espèces d'insectes. Si une grande variété d'insectes est éliminée, cela entraînera le déclin et l'extinction des espèces végétales dépendantes.

Quand les insectes s'en vont, tout le reste aussi. La dégradation écologique est une urgence mondiale, et nous devons réagir en conséquence, en protégeant la forêt tropicale. La nature n'est pas « agréable à avoir » – c'est notre système de survie. Nous devons le traiter comme tel, grand et petit, inoubliable ou laid.

Grenouille verte avec de petites taches jaunes éparpillées sur la tête et le dos, assise sur un tronc d'arbre regardant la caméra.

Le rapport d'octobre du GIEC sur les émissions exigeait une action urgente pour atténuer les effets désastreux du changement climatique sur la biodiversité et la forêt tropicale elle-même.

La dégradation écologique est une urgence mondiale et nous devons réagir en conséquence. La nature n'est pas « agréable à avoir » – c'est notre système de survie. Nous devons le traiter comme tel, grand et petit, inoubliable ou laid.

Pour en savoir plus:
Le Gardien, 2018
Le Gardien, 2018
Nouvelles de la BBC, 2018