FR
ES
Le pouvoir des plantes : la médecine de la forêt tropicale
L’Organisation mondiale de la santé estime que 3.5 milliards de personnes compter sur les plantes pour la santé et la médecine dans le monde entier. Cela inclut les personnes des partenariats communautaires de Cool Earth.
La plupart des personnes avec lesquelles nous collaborons se trouvent dans des villages reculés qui n'ont souvent pas accès aux « médecines occidentales traditionnelles ». Au lieu de cela, ils ont leurs propres médicaments de la forêt tropicale dérivés des plantes qui les entourent.
Médecine de la forêt tropicale
Cool Earth travaille avec 16 villages Asháninkan dans la vallée de l'Ene au Pérou. Les Asháninka l'utilisent pour soigner un certain nombre de maux. La majorité de ces plantes se trouvent en forêt ou au bord des rivières. L'une de ces plantes de la forêt tropicale est l'Uña de Gato, qui se traduit par griffe de chat, en référence aux épines recourbées de cette vigne ligneuse.
L'écorce interne et la racine de la vigne sont utilisées depuis des siècles car elles contiennent des niveaux élevés d'alcaloïdes qui ont un certain nombre d'avantages pour la santé, notamment la cicatrisation des plaies, la réduction de l'enflure et l'arrêt de la propagation des virus.
Médecine maison
Mais, ce ne sont pas seulement les plantes de la forêt tropicale qui sont utilisées pour la médecine, les Asháninka ont également leurs propres jardins familiaux où ils peuvent cultiver des plantes à des fins alimentaires et médicinales.
Lors d'un récent voyage au Pérou, notre équipe de programmes a rendu visite à nos partenaires dans le village reculé de Tankoari. Dans le cadre de notre projet de nutrition, ils ont créé leurs propres jardins familiaux dans lesquels ils ont décidé de cultiver des plantes qu'ils peuvent utiliser pour la médecine.
Les principales plantes qu'ils cultivent actuellement sont le gingembre et le curcuma. Ces plantes fournissent au village des anti-inflammatoires naturels, des antioxydants et un soulagement des nausées, ce qui signifie qu'ils n'ont pas besoin de s'appuyer sur ce que nous qualifierions de « méthodes traditionnelles ».
Nous travaillons avec eux pour trouver les meilleures plantes à cultiver pour garder les Asháninka en bonne santé, afin qu'ils puissent garder la forêt debout.